À l’attention des député·es de l’Assemblée Nationale,
La santé publique française est en état d’urgence. Des services entiers ferment, des soignant·es démissionnent, épuisé·es par des conditions de travail insoutenables, et des patient·es se voient refuser ou retarder des soins vitaux. Ce sont des millions de vies qui sont directement impactées par l’effondrement de notre système de santé.
Et pourtant, alors que les besoins explosent, François Bayrou a annoncé lors de sa déclaration de politique générale une hausse du budget de la santé (ONDAM) limitée à seulement 3,3 %. Ce qui représente 1 milliard supplémentaire (sans spécifier si ce milliard serait dédié uniquement aux hôpitaux publics) alors que le déficit des hôpitaux publics sera de 3,5 milliards pour 2024. Ce chiffre est donc loin de suffire pour répondre aux urgences actuelles et permettre à nos hôpitaux de continuer à fonctionner correctement et largement inférieur aux demandes de la Fédération hospitalière de France (+6 %) ou des syndicats de personnels (+10 %).
Voici pourquoi une augmentation significative du budget est indispensable :
- Arrêter l’hémorragie du personnel : offrir des salaires décents, des conditions de travail dignes et un sens retrouvé à leur mission.
- Garantir des soins accessibles à tous et toutes : mettre fin aux fermetures de lits et assurer une prise en charge rapide, quel que soit le lieu de résidence.
- Préserver notre solidarité nationale : la santé publique ne peut pas être un privilège, elle est un droit fondamental.
Un système de santé qui s’effondre, c’est une société qui s’effondre. Nous refusons que la France, pourtant si fière de son modèle de santé, renonce à garantir des soins pour tous.
Mesdames, Messieurs les députés de l’Assemblée nationale, nous vous demandons de voter une augmentation de budget de la santé (ONDAM) d’au moins 6 %, pour offrir aux soignantes et aux soignants les moyens d’exercer leur métier avec dignité et assurer aux patient·es un accès rapide et égalitaire aux soins. Comme toustes les Français·es vous avez applaudi les soignant·es. Aujourd’hui vous avez le pouvoir de changer leur vie, et la nôtre. L’histoire s’en souviendra.
Signer cette pétition, c’est dire stop à l’indifférence et exiger des actes forts.
Ensemble, citoyen·nes et soignant·es, nous devons faire entendre notre voix : sauvons l’hôpital public et notre système de santé !
Signons. Partageons. Engageons-nous. Parce que rien n’est plus précieux que notre santé, donnons à l’hôpital public les moyens de fonctionner.
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